Né en 1946 en Corse, il expose ses œuvres dans les quatre coins de l’hexagone.
La rouille et les outrages du temps deviennent alors des formulations esthétiques mêlées à des auras lumineuses. L’artiste essaie "de trouver le lien et du sens, entre le présent qui entraîne l’oubli et la réalité d’un passé toujours destiné à être reformulé".
Né en 1946 en Corse, il expose ses œuvres dans les quatre coins de l’hexagone.
Dans le maquis corse ou bien dans les friches industrielles de la banlieue parisienne, François Retali ramasse des vieilles tôles, des poutres brûlées, des matériaux marqués par l’usure, l’usage et le temps. L’artiste est à la fois ferrailleur, ferronnier, fabricant d’enseignes, récupérateur d’objets abandonnés mais d’abord chercheur de matériaux chargés de mémoire.
Pour créer ses sculptures murales, François Retali collecte des matériaux porteurs de mémoire, usés et transformés par le temps. Puis il les transforme avec des néons, des vernis, voire des chevrotines…
La rouille et les outrages du temps deviennent alors des formulations esthétiques mêlées à des auras lumineuses. L’artiste essaie "de trouver le lien et du sens, entre le présent qui entraîne l’oubli et la réalité d’un passé toujours destiné à être reformulé".
"Les matériaux lourds ou bien usés, marqués par les déchirures de l’existence, assemblées dans un éclair "électrique" disent une métaphore de l’artistique - la poésie comme illumination d’un aujourd’hui pesant.
Mon propos est toujours d’affirmer une sensibilité issue de ces chocs, ces frottements qui veulent produire des étincelles à éblouir la mémoire mais aussi des halos de lumière comme une réanimation artificielle du passé."
François Retali a exposé à la Galerie de l’entrepôt en 2007 pour "Les Magiciens de la (re)forme".