Claude Meurisset est peintre. Nourri de l’oeuvre de Soulages, qui lui prodigua le plus fort des encouragements, une véritable compréhension de sa démarche.
De son pinceau chargé d’encre noire, d’encre de Chine, il marque les territoires, engendre les monstres, encercle les cavernes, capture dans un filet d’ombres l’illusion de la forme.
Scénographie d’un supplice majeur, idéogrammes d’une prière muette. Puis des mots, français, viennent se mêler au drame, en dire les limites et les rites, l’imaginaire parfois.
Une voix s’élève en contrepoint de ce que l’oeil perçoit. Elle ne répète rien, ne commente pas. Elle s’élève simplement comme un chant de vie, sachant que la vie elle-même est tissée de souffrance et de mort.