Isabelle Serrand :
Isabelle Serrand est pianiste compositrice Pour le théâtre, textes de Roland Dubillard,
Paternelle I, mise en scène de S. Kalfa, (Festival des langagières de Reims, 2001, espace Kiron 2002).
Paternelle II (théâtre Kleber Méleau de Lausanne, (...) Lire la biographie complète
Wolfgang Pissors :
Acteur de théâtre et de cinéma
Chanteur Théâtre
Sous la direction de Christian Schiaretti dans l’Opéra de Quat’Sous (création TNP 2005), Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche (2006) et l’opérette La Créole de Jacques Offenbach (2009).
Sous (...) Lire la biographie complète
Jean-Pierre Siméon :
Poète, dramaturge
Auteur des textes
Poète, romancier, dramaturge, critique, Jean-Pierre Siméon est né en 1950 à Paris. Professeur agrégé de Lettres Modernes, il a longtemps enseigné à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de (...) Lire la biographie complète
On y parle de la femme et de l’homme d’aujourd’hui, dans la grande ville :
ceux qui vivent dans la rue, ceux qui s’bousculent dans le métro, ceux qui aiment,
qu’ils soient vieux, qu’ils soient jeunes... L’amour sous toutes ses formes est le fil conducteur.
On passe sans cesse du drôle au tragique, du rire à la nostalgie.
Après avoir beaucoup chanté le répertoire de la poésie des années 30 et de l’après-guerre, Wolfgang Pissors et Isabelle Serrand ont eu envie de créer un spectacle avec un auteur contemporain, profondément ancré dans le monde d’aujourd’hui. Ainsi est né Cabaret Siméon, fruit d’une rencontre entre trois artistes : un auteur, une compositrice et un chanteur.
Tous les textes sont de Jean-Pierre Siméon, poète, dramaturge et à ses heures, parolier pour ce genre musical qu’il affectionne particulièrement : la chanson, une forme à la fois profonde, simple et directe. Les textes ont été mis en musique par Isabelle Serrand pour Wolfgang Pissors.
Le moustique pique
la sangsue suce
le croco croque
et le chat chasse
Tout décidément menace
et toi tu m’enlaces
chéri
et toi tu m’embrasses
merci
l’amour n’ya qu’ça d’vrai...
« Qu’un poète écrive des chansons, vraiment rien d’étonnant, n’est ce pas ? S’il n’y a pas toujours de la poésie dans les chansons, il y a toujours du chant dans les poèmes. Et n’oublions pas que jusqu’au seizième siècle, on n’imaginait pas un poème sans sa musique. Et que dire de la plus récente tradition des poètes/paroliers du siècle dernier, de Carco à MacOrlan, de Desnos à Prévert, de Vian à Andrée Chedid... Si, un temps, le lien s’est distendu, la chanson perdant la parole et le poème son rythme, ce ne peut être que conjoncturel. Il y a encore mille chemins de créations communes offerts au poète, au musicien, au chanteur.
Le Cabaret d’Isabelle Serrand et Wolfgang Pissors est l’un de ces chemins où je les ai accompagnés avec enthousiasme. Ce sont à mes yeux de grands artistes qui ne cherchent ni l’épate ni l’artifice formel chic-choc, ils ont de plus rares qualités : la justesse et la générosité de leurs convictions, le scrupule premier de la maîtrise technique, et de l’âme, bon sang, de cette âme qui manque tellement dans tant de "productions" autorisées !
Leur spectacle est un petit monde d’émotions, joie, gravité et mélancolie ensemble, ce petit monde de rêves ou de désirs perdus que chacun d’entre nous porte en lui. »
Jean-Pierre Siméon
Libre participation