Zygmunt Blazynsky :
Après avoir fait les conservatoires de Tournai et de Valenciennes, a longtemps joué au Théâtre Populaire des Flandres sous la direction de Cyril Robichez et au Théâtre National de Strasbourg sous la direction d’Hubert Gignoux.
Après une longue période (...) Lire la biographie complète
Extraits de textes dans l’œuvre de l’auteur interprétés par Zygmunt Balzynsky
Né en 1883 à Candie (Crète) Nikos Kazantzaki passa son enfance au milieu de la guerre menée par les patriotes crétois contre leurs oppresseurs turcs. Après des études de droit à Athènes, il se rendit à Paris où il suivit les cours de Bergson, qui eut sur lui une influence aussi déterminante que celle de Nietzche. Puis vinrent les voyages, la retraite au Mont Athos, les années d’après-guerre à Berlin où il écrivit « Ascèse », les voyages en Russie, la découverte de l’Extrême-Orient ; cependant que se poursuivait la longue quête de « l’Odyssée » qui devait durer quatorze années.
L’activité sociale et culturelle de Nikos Kazantzaki ne connut jamais de répit : militant socialiste dès sa jeunesse, il fit partie d’un ministère en 1945 et occupa un poste de direction à l’Unesco avant de se retirer à Antibes, jadis Antipolis pour se consacrer à son œuvre. Il y vécut les neuf dernières années de sa vie et mourut en Allemagne en 1957.
Dans toute son œuvre multiforme, romans, essais, théâtre, poésie, Kazantzaki défend la thèse que la race humaine n’est encore qu’embryonnaire, que seule l’application des idées généreuses la fait grandir peu à peu, et que cette progression lente et pénible se compte en siècles. Peu importe donc les stagnations ou les déclins subis au cours des générations. Cette conception donne à Nikos Kazantzaki un regard de visionnaire et fait de son témoignage un récit prémonitoire.