Marie Milis :
Après des études de mathématiques et de pédagogie aux universités de Louvain en Belgique et de Washington à Seattle (USA), j’ai enseigné entre autres à des élèves cumulant de nombreuses difficultés et rejetant l’école et les apprentissages.
Mon regard les (...) Lire la biographie complète
L’autolouange est une pratique millénaire et universelle. Magique langage antique de la poésie (Robert Graves), cette forme originelle est improvisée et spontanée. Par cette pratique d’une simplicité primitive chacun retrouve le chemin des sources en soi. Et la reconnaît en l’autre. L’autolouange est guide pour retrouver le chemin du bonheur, boussole pour me guider vers moi-même dans le labyrinthe de la vie moderne, un panneau qui indique l’essentiel au milieu des innombrables sollicitations superficielles.
Ecrire en "je”, avec amplification, invite au lâcher prise et à l’accueil inconditionnel de cette voix intime, voix du cœur, cap de ma destinée. Ce "je" des sources est d’une immense humilité. Il nourrit la nappe phréatique qui nous relie : ce « je » est "nous". En l’accueillant, se manifeste cette partie en moi tellement plus vaste et sublime que moi, cette partie qui nous transcende et nous relie.
Cette pratique invite et trace la voie de redressements, de nouvelles "naissances" : éveiller la confiance en soi et bien plus : retrouver le bonheur d’aller de jour en jour d’émerveillement en émerveillement.
Face aux défis contemporains l’urgence devient palpable de retrouver notre fierté intérieure, de nous découvrir digne et de puiser aux sources de notre commune humanité.
Une ancienne tradition commune aux amérindiens, celtes, africains et orientaux nous montre le chemin d’une posture intérieure permettant de traverser ces temps de mutation. Cette « autolouange » est aujourd’hui pratiquée par des précurseurs, professionnels de l’éducation, de la thérapie et du travail social. Ils nous invitent à leur emboîter le pas.