Denis Marquet :
Denis Marquet est philosophe, thérapeute et romancier. Il se partage entre l’écriture et l’accompagnement de personnes en quête d’accomplissement humain. Dans sa première vie, il a étudié à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, puis enseigné à (...) Lire la biographie complète
L’Apocalypse de Jean présente une civilisation, « Babylone », qui s’est écartée irrémédiablement du chemin juste. Ainsi est-elle vouée à la destruction. Or, notre civilisation mondialisée ressemble d’une manière de plus en plus frappante à la description qu’en donne Jean.
Fort heureusement, l’Apocalypse ne conte pas seulement la destruction de ce qui s’oppose à l’Amour, mais propose aussi un accomplissement inédit pour ceux qui osent s’ouvrir à la grâce de Dieu.
Quelles sont les caractéristiques de Babylone ? Que nous apprennent-elles sur nous-même et sur notre part d’ombre ? En quoi Babylone représente-t-elle une formidable opportunité spirituelle ?
Dans son dernier livre, Dernières nouvelles de Babylone, Denis Marquet dissèque au moyen de courtes fictions quelques aspects très actuels du règne de la Bête de l’Apocalypse.
DERNIÈRES NOUVELLES DE BABYLONE
Une profonde connaissance psychologique et philosophie sous-tend tout le récit. L’écriture, jouant parfois avec une anticipation ironique ou un fantastique au ton très neuf, est toujours réaliste. Ainsi, le lecteur se reconnait sans peine dans ce quotidien si proche : miroir qui le fera rire, frémir ou pleurer -et parfois les trois à la fois.
De très courts récits (parfois une seule phrase), dont il faut plusieurs lectures pour dévoiler la profondeur, alternent avec des histoires aux dimensions plus classiques. Le tout forme une symphonie se lisant d’une traite, qui nous entraine parfois de manière triste ou grinçante dans le plus sombre de l’humain, mais dont les derniers mouvements ouvrent une brèche vers la lumière. Le pire n’est pas sûr pour la Babylone moderne...
L’auteur nous avait habitué à des romans à succès et à des essais spirituels percutants ; il propose là une narration puissante où l’écriture romanesque se fonde sur une observation sociale et psychologique acérée.
En filigrane peut se lire une quête métaphysique qui n’est pas tissée que de questions, ramenant le lecteur à son propre mystère. Un livre qui illustre à merveille la phrase de Kundera sur le roman : "un art né du rire de Dieu".
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