Morvan Salez :
Docteur en astrophysique, ancien chercheur à la NASA et au CNRS, pendant vingt ans à la pointe des recherches en astronomie, en physique, et en hautes technologies, Morvan Salez s’intéresse également à de nombreux autres sujets : sciences du vivant, (...) Lire la biographie complète
Lorsqu’il crée, l’homme incarne le magnifique mystère dont il est issu, éclairant de sens sa vie et sa destinée.
Le savant « doit avoir une vive imagination intuitive pour les idées neuves qui ne viennent pas de la déduction, mais de l’imagination artistiquement créatrice. »
La phrase est de Max Planck, le physicien qui en 1900 posa la première pierre de l’édifice théorique et conceptuel appelé physique quantique.
Les grands scientifiques parlent du processus de découverte, qui permet de faire évoluer nos idées et nos connaissances, en des termes que ne renieraient pas les artistes parlant d’ « inspiration » et de « génie créatif ».
Créer est un mystère. C’est plus que produire de la nouveauté : c’est faire surgir dans l’imagination l’inimaginable. C’est transcender ses limites, percevoir l’imperceptible, « penser hors de la boite ».
Qu’on soit compositeur ou mathématicien, peintre ou physicien, écrivain ou biologiste, l’intuition – faculté de l’esprit qui court-circuite nos sens et notre intellect rationnel - joue un rôle majeur.
La motivation du découvreur tient de l’acte de foi ; le sens du beau lui sert de boussole.
La création puise dans l’inconscient ; se nourrit de pensée archétypale, s’exprime dans le rêve, le symbole et la métaphore.
Le « hasard » s’en mêle : en art comme en science, des synchronicités semblent rythmer et orchestrer l’apparition des nouveaux courants et des paradigmes, dont les convergences étonnent. « Les idées sont dans l’air ».
L’acte créatif caractériserait-il l’être humain plus encore que le rire ? Assurément, l’Homme s’inscrit dans la dynamique d’un Cosmos foncièrement créatif. Lorsqu’il crée, il incarne le magnifique mystère dont il est issu, éclairant de sens sa vie et sa destinée.