Marc Henry :
Professeur des universités depuis 1993, sa recherche scientifique a donné lieu à environ 140 publications ayant fait l’objet de plus de 10 000 citations. Son enseignement porte sur la chimie, la science des matériaux et la physique quantique. (...) Lire la biographie complète
On appelle "eau morphogénique", toute substance constituée majoritairement de molécules d’eau, mais, qui ne répond pas à la formule chimique H2O. La biologie nous apprend que sans cette eau morphogénique, il ne peut y avoir de vie. La physique quantique, pour sa part, nous apprend que l’eau morphogénique est susceptible d’avoir une mémoire, via la formation de domaines de cohérence qui sont un amalgame de molécules d’eau, de photons et d’éther stabilisé par toute matière solide, liquide ou solide.
Si les notions de molécules d’eau et de photons nous sont familières, celle d’éther (ou de vide quantique) est généralement entourée d’une aura très mystérieuse. Cependant, l’existence de cet éther est évident en Inde où, on le nomme Akasha. En chine, il correspond au Tao, tandis que dans la Grèce antique, il s’appelait "”Éther", mais demeurait caché au commun des mortels. Seuls les initiés aux sciences mathématiques avaient le droit d’en parler.
Ce cinquième élément était associé au dodécaèdre pentagonal (532) qui avait pour dual géométrique l’icosaèdre triangulaire (352) qui symbolisait, lui l’élément "Eau".
Dès l’antiquité, il existait donc une dualité entre les notions d’eau et d’éther. La science a, pour sa part, longtemps oscillé au sujet de l’éther. On l’a d’abord considéré comme réel suite à la découverte des équations de Maxwell, expliquant la nature électromagnétique de la lumière. Puis, suite à la découverte de la théorie de la relativité restreinte, l’existence de l’éther a été niée au profit du vide. Mais, après la publication de la théorie de la relativité générale, on s’est aperçu qu’un espace sans éther était inconcevable. Donc, l’éther existe bel et bien, mais personne n’en parle. Pire, selon le modèle standard des particules élémentaires, tout être humain ne contient que 1% en masse de matière (quarks). Toutle reste (99%) est du vide si l’on en croît la physique quantique, ou de l’éther si l’on est plutôt relativiste. Or, dès que l’on parle de choses immatérielles, surgit l’idée de conscience ou d’âme.
Comment placer cette notion dans un espace-temps quadridimensionnel ? En fait, cela est impossible. Mais, heureusement, le groupe de symétrie laissant invariantes les équations de Maxwell et donc l’éther, est ISO(4,2)⊗U(2)⊗U(2). L’analyse de ce groupe montre qu’il inclue, comme sous-groupe, le groupe de Poincaré ISO(3,1) support de l’espace-temps quadridimensionnel. Dans ces conditions, quid des deux autres dimensions associées aux symétries par dilatation et aux symétries conformes ?
Je propose de les associer à l’existence d’une matière vivante (cinquième dimension fixant la masse via un métabolisme) et consciente (sixième dimension fixant l’information responsable d’un comportement).
La conscience serait donc la source ultime de la matière-espace-temps et non l’inverse. Sa substance serait l’éther vu comme un champ d’information immatérielles. La conférence développera plus en détails les conséquences pratiques de ce point de vue qui est celui généralement défendu par les philosophies orientales. Le fait que la science occidentale converge, elle aussi, vers ce même point de vue ne doit plus être passé sous silence. Ceci, surtout en cette période de crise profonde où l’humanité est sur le point de s’ auto-détruire, en raison de son obstination à voir dans la matière une chose réelle et permanente, alors qu’il s’agit d’une simple création éphémère de la conscience.