Sarah Jalabert :
Auteure, Comédienne, Lectrice publique et radiophonique
Sarah Jalabert mène un travail de recherche entre la littérature et la voix, dans l’espace scénique.
Elle se produit en lectures publiques, lectures- concerts et spectacles parmi lesquels :
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Birgit Yew von Keller :
Elle a commencé à jouer de la flûte à bec à 5 ans, puis du violon-
celle à 10 ans, à Hamburg, en Allemagne. En France, elle a obtenu plusieurs médailles au Conservatoire de Montpellier, et une licence en littérature allemande, ainsi qu’une maîtrise en (...) Lire la biographie complète
Ce spectacle est né d’un désir de répondre aux événements actuels de manière
positive où le beau, le sensible et le spirituel ont toute leur place.Le violoncelle, instrument par excellence le plus proche de la voix humaine, atteint, dans un jeu inhabituel de textures sonores, un puissant degré de polyphonie où la transe, cette envolée vers l’exaltation, montre ses premiers accents et se laisse deviner.
La voix humaine, à la fois portée par la musique et s’en dissociant de manière
autonome, s’explore elle-même tant dans la tragédie que dans la grâce du sourire, et gagne par moments des états de résonance subtils avec la voix de la musique comme avec la voix de Rûmî.
A partir de l’extrême simplicité d’un espace vide et de leurs seules présences, les
interprètes Sarah Jalabert et Birgit Yew von Keller font le pari de convoquer l’immensité. C’est dans ce paradoxe du vide attirant la parole « par cœur », la musique, le chant et la danse, que le public est mis en relation sensorielle et sensuelle avec les éléments du Vivant magistralement évoqués par Rûmî.
Immersion en Poésie Soufie
Interprétation et mise en scène : Sarah Jalabert
Création musicale violoncelle et chant : Brigitte Yew von Keller
Rûmî, désigné comme Mawlânâ, « notre Maître », n’est pas seulement l’un des plus grands penseurs mystiques de tous les temps, il est aussi l’un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle.
Au XIIIe siècle, il parlait déjà de la fission de l’atome et de la pluralité des système solaires. Ses perceptions du Vivant le conduisirent à fonder l’ordre soufi Mevlevi, dont les membres sont appelés les derviches tourneurs, en référence à leur danse, dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie ; ou, mieux encore, en lien au tournoiement des astres comme à celui des atomes, du macrocosme au microcosme, danse aboutissant à un changement d’état spirituel allant jusqu’à l’extase.
Sa poésie, ses Quatrains, ses Odes mystiques et surtout le Mathnawî, expriment
toutes les nuances des états spirituels : désir, passion, union, nostalgie, séparation, rêve, mélancolie, amour... Ils nous font saisir, par une sorte d’intuition fulgurante, un univers où tout se fonde sur la quête de l’Absolu.
Dans ce spectacle, le rythme des Quatrains est majoritaires, mais ils sont souvent prolongés par des poèmes extraits des Odes mystiques et du Mathnawî.